Alcoolémie au volant

La conduite sous l’emprise d’alcool au volant est un comportement routier assez lourdement sanctionné.

Si le dépistage de l’alcoolémie au volant se révèle positif, la perte de points sur le permis de conduire sera de 6 points.

Pour rappel, l’alcoolémie est le taux d’alcool présent dans le sang.

Elle est mesurée par les forces de l’ordre par l’éthylomètre (mesure en milligrammes par litre d’air expiré) ou par une analyse de sang (mesure en grammes par litre de sang).

Le taux contraventionnel se situe à partir de 0,25 mg jusqu’à 0,39 mg par litre d’air expiré. Et le taux délictuel commence à 0,40 mg par litre d’air expiré.

Quel que soit le taux d’alcoolémie mesuré (qu’il soit contraventionnel ou délictuel), lors d’un contrôle routier, les points retirés seront de 6.

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Retrait de permis pour alcoolémie

Le retrait de permis pour une alcoolémie au volant est effectif lorsque l’automobiliste se trouve contrôlé avec un taux supérieur ou égal à 0,40 mg par litre d’air expiré (soit 0,80 grammes par litre de sang).

Comme pour la vitesse, il sera effectué un retrait immédiat du permis de conduire pendant 72 heures qui sera suivi d’une suspension administrative.

Pendant ou après la suspension, le délit pour alcool sera jugé judiciairement. L’automobiliste pourra encourir les sanctions suivantes : T.I.G. (travail d’intérêt général), stage de sensibilisation à la sécurité routière obligatoire (donc sans récupération de points) ou encore une peine de prison avec sursis, sans oublier le retrait de 6 points sur le permis de conduire et une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros.

Attention ! Permis probatoire et alcool au volant :

Si le conducteur, dans le cadre du permis probatoire, se fait verbaliser la première année de son permis, pour une alcoolémie au volant, il peut perdre sont permis à cause de cette seule infraction.

 

Peut-on rouler alcoolisé avec une voiture sans permis ?

Il y a des situations de la vie quotidienne pour lesquelles disposer d’une voiture est indispensable : se rendre au travail, aller faire ses courses, emmener ses enfants à l’école, trouver un emploi… La voiture sans permis (VSP) représente une alternative idéale pour les personnes ne pouvant – ou ne souhaitant – pas passer le permis de conduire.

Sur la route, circuler à bord d’une voiture sans permis, parfois appelée « voiturette », revient à être un automobiliste comme les autres. Et donc, le respect du Code de la route s’applique.

Les infractions sont les mêmes que pour un véhicule traditionnel : l’usage du téléphone en conduisant, le non-port de la ceinture de sécurité, par exemple.

L’alcoolémie au volant est une infraction au Code de la route qui est toujours sanctionnée, que l’on circule à bord d’un véhicule classique ou d’une voiture sans permis.

Pour rappel : la limite tolérée du taux d’alcool dans le sang par la loi est de 0,49 g/L0,50 g/L, c’est une contravention). Attention, la limite passe à 0,19 g/L (car à 0,20 g/L, c’est une contravention) pour les jeunes conducteurs.

Les sanctions prévues par la loi sont exactement les mêmes que pour une voiture traditionnelle :
• Une amende forfaitaire de 135 €, pouvant être majorée ou minorée (si le taux ne dépasse pas 0,79 g/L) ;
• L’immobilisation du véhicule ;
• L’interdiction de conduire pendant une durée pouvant aller jusqu’à 5 ans ;
• À l’extrême, une interdiction de conduire tout véhicule terrestre à moteur.

À noter : le retrait de points ne s’applique pas à la conduite de voitures sans permis, puisque le permis n’est pas obligatoire.

 

Accidents et alcool

L’alcool est la 1ère cause de mortalité sur les routes en France. Il est responsable d’un accident mortel sur trois.